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Le Pen - Page 29

  • Le Pen chez Balladur

    Jean-Marie Le Pen était reçu hier par la commission Balladur sur la réforme des institutions.

    « Au travers de cette invitation, il semble désormais acquis que la détestable pratique du cordon sanitaire qui aboutissait à traiter les millions d'électeurs du Front national comme des pestiférés soit définitivement remise au rang de vestige de l'ère Chirac », a-t-il d’abord constaté. Avant de déplorer néanmoins que cette commission « ne représente pas les principaux courants d'idées au sein de notre République, puisqu'aucun représentant du Front national n'y siège ».

    Mais pendant une heure, Jean-Marie Le Pen, qui était accompagné de Marine, de Louis Aliot et de Jean-Claude Martinez, a pu s’exprimer sur les institutions, sur la façon dont elles sont aujourd’hui vécues, et sur ce qu’il faudrait modifier.

    « Avec la Ve République , notre pays semble doté de deux Constitutions, l’une parlementaire, l’autre présidentielle », a-t-il dit. Il faudrait « clarifier les compétences de l’exécutif bicéphale, sans tomber dans les travers du régime présidentiel à l’américaine trop éloigné de nos mentalités et de notre culture institutionnelle ».

    « Force est de constater que le président de la République n’est plus aujourd’hui arbitre mais capitaine d’équipe. » Et le quinquennat a « consacré l’omnipotence du président comme chef de la majorité ». C’est pourquoi Jean-Marie Le Pen est plus que jamais partisan d’un septennat non renouvelable.

    Il conviendrait de « repréciser la mission du chef de l’Etat qui est de déterminer la politique de la nation ». « En ce qui concerne le gouvernement, il faut le consacrer pleinement comme l’équipe de mise en œuvre de la politique présidentielle responsable devant le Parlement. »

    Concernant le Premier ministre, Jean-Marie Le Pen souhaite que soit inscrit dans la Constitution que le président le nomme mais aussi le révoque. « Ce serait la constitutionnalisation de son rôle de fusible présidentiel en cas de crise, et le refus de toute cohabitation au sommet de l’Etat. » Car toute réforme « implique que le président engage sa responsabilité politique et tire les conséquences d’une éventuelle défaite des partis qui le soutiennent lorsqu’il procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat ».

    Jean-Marie Le Pen demande aussi une « revalorisation du rôle du Parlement dans ses initiatives ». Il se prononce contre un statut de l’opposition, jugeant que cela créerait un « système bipartisan ».

    Au contraire, il a réitéré sa position sur le mode de scrutin, à savoir la proportionnelle intégrale pour toutes les assemblées, afin que l'ensemble des courants d'opinion soient représentés. Et il a demandé de nouveau l’anonymat des parrainages pour la présidentielle.

    Il a rappelé sa proposition du référendum d'initiative populaire sur les grands sujets de société.

    Il a également demandé qu’il soit mis à « l'oligarchie » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en élisant la moitié de leurs membres au suffrage universel direct.

  • Sarkozy, c’est ça

    L’occupation du parvis du groupe scolaire Joliot-Curie d’Aubervilliers par des Ivoiriens « sans logement » a pris fin hier soir, à la suite d’une négociation de plus de trois heures entre la préfecture et des représentants des squatteurs dont six militants du DAL.

    En bref, comme le constate Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, c’est « une capitulation sans condition » des pouvoirs publics, qui bafoue la justice et fait des agitateurs anarcho-trotskystes du DAL une organisation représentative et un interlocuteur privilégié. (On se souvient que déjà le DAL avait été l’une des premières organisations à être reçue par Christine Boutin qui venait d’être nommée ministre du Logement.)

    En effet, la préfecture s’engage à reloger immédiatement les cinq familles qui ont été expulsées de leur squat et à engager au plus vite une « enquête sociale » afin d’étudier le relogement de 26 autres familles menacées d’expulsion. Et quand ce sera fait il lancera une nouvelle « enquête sociale » pour les 40 autres familles.

    En bref, toutes ces familles ivoiriennes auront bientôt un logement, généreusement fourni par les pouvoirs publics. Elles passeront donc devant toutes les autres familles qui attendent. Il y a actuellement 3.800 demandes de logement en attente à l’OPHLM d’Aubervilliers.

    Ces familles qui attendent, françaises ou immigrées, apprécieront de voir que c’est en multipliant les actions illégales que d’autres familles arrivent à leurs fins et deviennent des protégées des pouvoirs publics.

    Ce dénouement, souligne Jean-Marie Le Pen, « montre que la politique du président de la République en la matière est bien celle qui a été exprimée par Rama Yade, ministre des passe-droits de l’homme étranger et hors-la-loi, lorsqu’elle est allée soutenir les squatteurs ».

  • La rentrée de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin sa conférence de presse de rentrée, tout en remarquant qu’on pouvait se demander si cette expression avait encore un sens dans la mesure où Nicolas Sarkozy a tenu les premières pages des journaux tout au long de l’été, et poursuit en permanence une agitation médiatique tous azimuts. Laquelle a « pour but d’endormir l’opinion ». Il le fait, souligne Jean-Marie Le Pen, « en utilisant une technique très élaborée, basée sur la sémiologie, destinée à déclencher des réflexes pavloviens dans l’opinion ».

    Dans nombre de domaines, « il se tourne dans la bonne direction, fait une déclaration tonitruante d’intention, fait un pas en avant... » On croit qu’il prend son élan, mais il fait semblant. Tout est dans l’apparence : c’est toujours l’illusionniste qui est à l’œuvre.

    De ce fait, il n’y a « aucune rupture, aucune vraie réforme ». On constate que le souci de Nicolas Sarkozy est d’éviter le conflit. Mais on ne peut pas toujours éviter les conflits lorsqu’on fait de la politique.

    Il y a un seul domaine « où il avance sabre au clair » et opère un vrai changement... dans la mauvaise direction : la politique étrangère. Il fait subir à la politique étrangère de la France un tournant atlantique, se rapproche des Etats-Unis, attaque l’Iran et la Russie , rompt ainsi avec la ligne traditionnelle de la France au risque de « provoquer des inimitiés inutiles », notamment avec la Russie dont nous sommes solidaires dans l’arc boréal, et change l’image de la France dans le monde arabe, ce qui peut être dangereux.

    Il a une « ligne un peu idéologique, un peu aventuriste », qui tranche avec celle de Jacques Chirac, dont Jean-Marie Le Pen rappelle qu’il était l’ennemi, mais on doit reconnaître qu’au moins il avait su conserver l’indépendance de la politique étrangère de la France.

    En outre, Nicolas Sarkozy veut faire passer la Constitution européenne, sous la forme du « mini-traité », et poursuivre les négociations avec la Turquie , contre l’avis des Français.

    Au vu de la dernière cote de popularité de Sarkozy, en baisse, Jean-Marie Le Pen pense que les Français commencent à comprendre. D’autant que tous les indicateurs économiques sont au rouge vif. « Ceux qui ont prétendu éradiquer le FN vont en être pour leurs frais. » Car il va y avoir « un retour de balancier », et le programme du FN « n’a pas pris une ride ».

    Interrogé sur sa participation à un colloque du mouvement Egalité et Réconciliation d’Alain Soral, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’il répondait aux invitations qui lui sont faites s’il juge utile d’y répondre, et qu’il ne va pas seulement à ce colloque (il doit aussi aller au congrès du parti populiste, notamment, et il a indiqué qu’il serait présent à la manifestation organisée le 22 septembre par le collectif France indépendante contre le « mini-traité »). Car il ne veut rien négliger qui puisse « redonner vigueur à l’opposition nationale », dont le Front national est la première formation.

  • Missions, commissions, comités...

    Le comité de réflexion sur les institutions va entamer à partir du 11 septembre la « deuxième phase de ses travaux », avec l’audition des principaux responsables politiques, administratifs et judicaires du pays, a indiqué son président Edouard Balladur lors d’une conférence de presse.

    Jusqu’au 26 septembre, les 13 membres recevront notamment Patrick Devedjian, François Hollande, François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Marie-George Buffet.

    Au moins ce comité a un intérêt : celui de montrer que Jean-Marie Le Pen est une personnalité que l’on doit entendre...

  • Le dictionnaire anti-flic

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    C’est un triste témoignage de la décadence culturelle qu’un dictionnaire de la langue française puisse donner comme exemple une phrase comme celle-ci : « T’es un pauvre petit rebeu qu’un connard de flic fait chier. C’est ça ! »

    Et il est insupportable que la définition d’un mot (qui n’est pas français) soit l’occasion d’insulter la police. Le Petit Robert prétend qu’elle illustre l’usage péjoratif de « rebeu ». Mais chacun voit que c’est la police qui est vilipendée, de façon ordurière, comme dans la brochure du syndicat de la magistrature qui montrait en couverture un policier à tête de porc.

    Les syndicats des gardiens de la paix ont raison de protester, et l’on prend acte que Mme Alliot-Marie partage leur désapprobation.

    Mais ce n’est pas suffisant. Un simple citoyen qui utilise ce langage est poursuivi pour outrage. Il n’y a pas de raison que les auteurs d’un dictionnaire puissent s’abriter derrière une citation (fût-elle d’un policier de gauche dans un roman du même métal) pour se livrer à une attaque infâme des forces de l’ordre.

    Nous irons désormais chercher les définitions des mots dans d’autres dictionnaires que le Petit Robert.

  • Les régularisations massives en Grande-Bretagne nous concernent

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après la régularisation de près d’1,5 million de clandestins par les gouvernements italien et espagnol, le gouvernement britannique annonce qu’il va en régulariser entre 300.000 et 400.000 dans les quatre prochaines années. Et il est précisé qu’ils auront dès lors droit à un logement, et au regroupement familial.

    Le « ministre de l’Intérieur » du shadow cabinet de l’opposition souligne à juste titre que le premier effet de cette mesure sera d’encourager de nombreux autres candidats à l’immigration à tenter de venir dans le pays.

    Cette décision fait grand bruit en Grande-Bretagne. Elle est quasiment occultée en France. Or, gouverner, c’est prévoir. En l’occurrence, c’est prévoir que d’innombrables candidats à l’immigration en Grande-Bretagne vont déferler en France pour se masser du côté de Sangatte.

    Le premier pays touché par les conséquences de cette décision va être le nôtre. Il est urgent que le ministre Hortefeux nous dise ce qu’il compte faire.

    [Le Daily Mail a publié un article très complet sur ces « demandeurs d’asile » dont les dossiers ont été « perdus » au fil des années dans les méandres du « système d’asile bordélique » (sic). Résumé sur bafweb.]

  • Le Pen et les municipales

    Interrogé par l’AFP sur la préparation des élections municipales, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Nous allons présenter le plus de candidats possibles, mais ce sera un peu en relation avec nos moyens financiers. Les candidats devront eux-mêmes essayer de trouver leur propre financement », le FN fournissant « peut-être des affiches ».

    Il n’a pas exclu que des listes municipales associent aux candidats FN des candidats du MNR voire du MPF ou d’autres formations : « Ce n’est pas impossible, mais en tous les cas, s’il y a des accords, ils passeront par le visa national : il ne sera pas laissé à chacun licence de faire comme il l’entend. »

    Il a indiqué que la souscription lancée après les législatives a permis de recueillir « presque un million d’euros », et que « cela va continuer ».

  • Une loi poudre aux yeux : la preuve

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le tribunal correctionnel de Nancy vient d’apporter la preuve que la loi prévoyant des peines plancher pour les récidivistes n’est que de la poudre aux yeux, comme je l’avais dit à l’époque en soulignant que le plancher était amovible.

    Selon la loi Sarkozy-Dati, le dealer récidiviste devait être condamné à quatre ans de prison.

    Le procureur a requis un an, et le tribunal a prononcé une peine de huit mois. Il leur a suffi de faire jouer la possibilité de motiver la non-application de la peine prévue.

    Mais le plus important à noter dans cette affaire est que le premier motif avancé par le procureur est politique : « Je ne requerrai pas cette peine plancher de quatre ans car les magistrats ne sont pas les instruments du pouvoir », a déclaré le représentant du parquet !

    Le premier problème n’est donc pas celui de la récidive, mais celui de la politisation de la justice via l’Ecole de la magistrature et le syndicat de la magistrature.

    Si les magistrats refusent ouvertement d’appliquer les lois, il faut changer les magistrats avant de changer les lois.

  • L’entourloupe

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon le président de la République, il n’y aurait que cinq chapitres des négociations de l’UE avec la Turquie qui poseraient problème, car elles ne seraient compatibles qu’avec l’adhésion, tandis que trente autres chapitres seraient compatibles avec un simple statut d’association. Voilà pourquoi, selon lui, on peut continuer les négociations.

    C’est une invention, et une entourloupe.

    Comme cela a été maintes et maintes fois répété par les institutions européennes, ces négociations ont pour but l’adhésion de la Turquie , et rien d’autre.

    Rappelons que pendant la campagne électorale Nicolas Sarkozy affirmait qu’il suspendrait « toutes les négociations » car, martelait-il, «  la Turquie n’a pas sa place en Europe ».

  • Kouchner démission !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Bernard Kouchner s’excuse pour avoir « interféré » dans les affaires irakiennes, en se prononçant pour le remplacement du Premier ministre irakien.

    Mais il n’a pas seulement interféré. Il s’agit d’une ingérence caractérisée, non seulement dans les affaires irakiennes, mais aussi dans les affaires américaines.

    Bernard Kouchner s’est comporté, non en ministre français des Affaires étrangères, mais en politicien américain participant au débat qui agite les Américains sur la politique menée par leur vassal irakien.

    Bernard Kouchner ne doit pas seulement s’excuser. Il doit démissionner.